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26.08.2013
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Produits à risques: les cosmétiques pointés du doigt

Veröffentlicht am
26.08.2013

Une centaine de produits, principalement cosmétiques et alimentaires, sont pointés du doigt pour leur utilisation de substances problématiques. Une liste non-exhaustive publiée par 60 Millions de Consommateurs, qui épingle un large spectre de grandes marques de soins.

Le dossier de 60 Millions de Consommateurs est accessible en kiosque ou en version numérique


Paraben, Triclosan, Phénoxyethanol, Isothiazolinones… Autant de substances dont les consommateurs n’ont pas forcément connaissance en passant à la caisse. Et pourtant, leurs effets néfastes n’en sont pas moins largement en question. Le Paraben, conservateur très utilisé dans les cosmétiques, est ainsi susceptibles de modifier le fonctionnement normal du système hormonal. Ils sont néanmoins utilisés dans certains produits L’Oréal, Nair, Dove, Linéance, Carrefour ou encore Schwarzkopf, selon 60 Millions de Consommateurs.

De son côté, l’antibactérien Triclosan peut renforcer la résistance aux antibiotiques et agir sur la contraction musculaire des animaux. Il est utilisé dans les produits Aène, Cible, Colgate, Sanogyl, ou encore No Bacter. Conservateur, le phénoxyéthanol se montre à haute dose toxique chez les animaux, pour la reproduction, le développement, et les globules rouges. Nivea, Pampers, Mixa, ou encore Carrefour en font usage. Autre conservateur, l’Isothiazolinone provoque pour sa part un nombre croissant d’allergies, par contact comme inhalation. Le Petit Marseillais, Nivea, Dove et de très nombreuses lessives l’utilisent néanmoins.

Mais 60 Millions de Consommateurs ne fait pas que distribuer de mauvais points. Le shampoing I Love my Planet d’Yves Rocher ferait un "quasi-sans-faute", et le shampoing Dop au lait végétal serait le "meilleur petit prix". Sont également cités parmi les produits conseillés des cosmétiques Carrefour, L’Occitane, Cien, Garnier, Ce’Bio, Klorane, Timotei, Le Petit Marseillais, L’Arbre Vert, Iroise, Cosmo Naturel, Bio Beauté by Nuxe, Casino, Logona et Lush.

Mais le point noir de l’enquête porte moins sur les cosmétiques que sur les produits de droguerie, dont les étiquettes sont moins réglementées. "Les consommateurs ne peuvent pas repérer toutes les substances problématiques, et donc choisir leurs produits en connaissance de cause, déplore le magazine. Certes, les fabricants sont censés tout indiquer sur leur site Internet, mais y trouver l’information tient parfois du défi".

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