Le luxe affiche sa créativité en temps de confinement

Von

Dominique Muret

Veröffentlicht am
01.04.2020

Comme beaucoup de jeunes labels, les maisons de luxe proposent à leur tour au public des contenus spéciaux pour vaincre la morosité en cette période de confinement. Du projet culturel multicanal "Residency" de Bottega Veneta au quiz "Trivia" de Salvatore Ferragamo.
 

La griffe italienne de Kering lance "Bottega Residency", comme elle l’explique, "afin de partager force, positivité et créativité à travers le monde en ce moment particulier d’incertitude, de peur, mais aussi d’isolement", à travers les multiples plateformes du Web (Instagram, Youtube, Weibo, Line, Kakao, Spotify, Apple Music), ainsi que sur un espace dédié au sein de son propre site.
 
Le principe ? Inviter chaque semaine une personnalité proche de la marque à parler des artistes qui l’ont marquée et influencée à travers de petites vidéos. C’est le directeur artistique de Bottega Veneta, Daniel Lee, qui ouvre le bal cette semaine en évoquant le peintre britannique David Hockney, le réalisateur Steven Spielberg et le chorégraphe Maurice Béjart.

Au menu également, chaque week-end, un concert live d'artistes associés le vendredi, des recettes de cuisine avec démonstration par des étoiles montantes de la gastronomie le samedi, et le film du dimanche soir. "En cette période particulièrement éprouvante, nous sentons qu’il est de notre responsabilité de promouvoir ces valeurs et de transmettre joie et espoir au sein de notre communauté et au-delà", souligne Daniel Lee dans un communiqué.
 

C’est également un projet numérique qu’a mis sur pied Salvatore Ferragamo, mais dans un registre plus ludique. La griffe italienne lance "Trivia" sur son compte Instagram et sur Facebook, une sorte de jeu de quiz à la Trivial Pursuit, à raison de cinq épisodes diffusés chaque mercredi et samedi jusqu’au 4 avril.
 
A travers un questionnaire et des anecdotes, le jeu permet de revisiter le passé de la marque, ses produits emblématiques et les moments les plus marquants de la vie de son fondateur, Salvatore Ferragamo. L’on y apprend ainsi, entre autres, que le premier projet important du chausseur à Hollywood fut de fabriquer… des santiags pour un film de cowboy ! Là aussi, il est question de porter "un message d’espoir exprimé sous une nouvelle forme narrative".