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La croissance de l'horlogerie suisse devrait se poursuivre grâce aux marchés émergents

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03.10.2013

ZURICH, 03 oct 2013 (AFP) - L'industrie horlogère suisse a encore de beaux jours devant elle, malgré le ralentissement sensible en Chine depuis un an, grâce au potentiel sur d'autres marchés émergents, selon une étude publiée jeudi par Credit Suisse.


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D'après un modèle développé par les économistes de la banque helvétique, des pays tels que le Vietnam, l'Ukraine, la Malaisie et le Mexique devraient enregistrer les plus grandes progressions parmi les marchés d'exportation.

L'Inde et la Russie offrent cependant le plus fort potentiel, selon les auteurs de l'étude, qui ont basé leurs prévisions sur un modèle intégrant des paramètres tels que l'évolution des exportations de ces pays et la croissance du produit Intérieur Brut (PIB) par habitant.

Parmi les pays à fort potentiel, les économistes de Credit Suisse citent également le Brésil, l'Argentine mais aussi l'Afrique du Sud, la Thaïlande et la Turquie.

Les droits de douane élevés et les fortes taxes sur les montres représentent toutefois d'importantes barrières à l'entrée dans de nombreux pays, ont nuancé les économistes de Credit Suisse.

L'industrie horlogère helvétique, dont le groupe Richemont et Swatch Group sont des poids lourds, aurait donc intérêt à ce que des accords de libre-échange soient conclus avec ces pays, ont-ils ajouté.

En juillet, la Suisse a signé un accord de libre-échange avec la Chine, où la croissance a toutefois décéléré depuis juin 2012.

Les fabricants de montres suisses ont notamment été touchés par les mesures de lutte contre la corruption, visant à interdire les cadeaux extravagants aux officiels du Parti communiste.

Le repli des exportations chinoises constitue cependant davantage une normalisation du marché qu'un réel effondrement après plusieurs années de croissance à deux chiffres, estiment les auteurs de l'étude.

Au cours des huit premiers mois de 2013, les exportations de montres vers la Chine continentale ont reculé de 17% en valeur en comparaison annuelle.

Sur la même période, le nombre de montres exportées a toutefois progressé de 9%, ce qui indique que des montres suisses de moins en moins chères sont actuellement exportées vers la Chine.

"Le marché chinois offre à l'industrie horlogère toujours plus d'opportunités que de risques, raison pour laquelle il devrait continuer son expansion - bien qu'à un rythme moins soutenu que ces dernières années", considèrent les économistes de Credit Suisse.

Les principaux moteurs de l'expansion sur ce marché devraient rester l'amélioration continue du niveau de vie de la population et la réduction des obstacles au commerce.

Parmi les facteurs de risques, les économistes de Credit Suisse mettent cependant en lumière la possibilité d'une augmentation des taxes sur les montres de luxe. Ils pointent également la pression concurrentielle des fabricants chinois.

"La Chine est aujourd'hui la plus grande productrice mondiale de montres bas de gamme. Cependant les producteurs chinois tentent de plus en plus de prendre pied dans le haut de gamme et de profiter de l'expansion du marché", remarquent-ils.

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