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07.09.2015
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La bijouterie fantaisie connaît une croissance de son activité

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07.09.2015

Alors que de nombreux acteurs de la bijouterie sont réunis sur les salons Première Classe et Bijorhca qui s’achèvent ce lundi 7 septembre, et sur Maison&Objet qui se termine mardi 8 septembre, Xerfi brosse un état des lieux du marché de la bijouterie fantaisie. Selon le spécialiste des études, après un léger recul en 2014, le chiffre d’affaires des enseignes physiques du panel Xerfi augmentera de 1 % en valeur en 2015 puis de 3 % en 2016.


Selon Xerfi les spécialistes de la bijouterie fantaisie verront leur chiffre d’affaires croître de 1 % en valeur en 2015, puis de 3 % en 2016.


La bijouterie fantaisie va ainsi bénéficier d’une situation économique plus favorable et d’une hausse de la consommation. « Les Français seront en effet plus aptes à céder aux achats "plaisir", surtout que le bijou est désormais considéré comme un accessoire de mode incontournable. Toutefois, les comportements d’achat privilégiant les achats malins (petits prix, soldes…) resteront bien ancrés dans les habitudes des consommateurs », indique l’étude de Xerfi menée par Eline Maurel.
 
Car la bijouterie fantaisie n’a jamais été aussi concurrentielle, bijouterie traditionnelle à l’instar de Cleor, enseigne de prêt-à-porter comme Zara, mais également grande distribution et maison de luxe, toutes proposent désormais des bijoux fantaisie. Et ce sans compter sur les pure players qui se multiplient sur le Web (Bijourama, Atelier de Famille…).

Pour contrer cette offensive, les spécialistes de la bijouterie fantaisie et des accessoires revalorisent leur point de vente, revisitant leur concept boutique, comme Moa qui a présenté mi-mars son nouveau concept boutique au Forum des Halles à Paris.

Les marques renforcent également leur communication, comme la marque danoise de joaillerie Pandora qui, en décembre 2014, a lancé sa première campagne télé en France.

Et si la bijouterie fantaisie est de plus en plus présente sur les réseaux sociaux, « le cross-canal et la digitalisation des points de vente sont encore très peu utilisés par les enseignes même si la plupart disposent de leur site marchand », indique l’étude.

En effet, selon le panel de Xerfi, seuls trois opérateurs disposaient d’une fonctionnalité Web-to-store à mi-2015 (Agatha, Lollipops et Claire’s).

L’offre reste au centre de la stratégie des spécialistes de bijouterie fantaisie. Certaines marques se positionnent sur un segment spécifique, comme le haut de gamme pour la griffe allemande de bijoux Thomas Sabo, ou encore l’homme pour Clio Blue qui a ainsi élargi ses collections.

Enfin, pour reprendre des parts de marché aux circuits concurrents, les distributeurs spécialisés dans la bijouterie fantaisie et accessoires veulent accroître leur réseau. Réserve Naturelle a ainsi ouvert 60 magasins entre 2009 et 2014, alors que Moa compte en ouvrir 25 à 35 d’ici 2016.

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