LVMH : mode et maroquinerie ralentissent au 3ème trimestre

Von

Dominique Muret

Veröffentlicht am
13.10.2015

Le numéro un mondial du luxe LVMH a vu ses ventes progresser de 16 % au troisième trimestre, à 8,58 milliards d'euros, tandis que la croissance organique est de 7 % par rapport à la même période un an plus tôt.

Son activité Mode & Maroquinerie a enregistré quant à elle entre juillet et septembre une croissance organique de ses ventes de 3 %, à 2,93 milliards d’euros (+5 %, à 8,87 milliards sur les neuf premiers mois de l’année). Cette croissance avait été de 1 % au premier trimestre, puis de 10 % au deuxième.

Cette division, qui abrite la marque phare Louis Vuitton, ainsi que d’autres maisons de luxe telles que, entre autres, Fendi, Berluti, Céline, Emilio Pucci, Givenchy, Kenzo et Loewe, fait nettement moins bien que prévu, compte tenu des prévisions des analystes qui tablaient sur une hausse de 6 %.

La branche Mode & Maroquinerie de LVMH a été touchée vraisemblablement par différents facteurs allant du ralentissement économique en Chine à l'effondrement de la Bourse de Shanghai, sans oublier la récession en Russie et la chute du trafic touristique chinois à Hong Kong et Macao.

De son côté, le groupe met en avant, sans détailler les performances chiffrées d'aucune de ses maisons, « le succès des nouvelles créations de Louis Vuitton, en particulier dans la maroquinerie, ainsi que de Fendi. Les bonnes performances de Céline, l'expansion des flagships Givenchy et l’accueil enthousiaste des collections de Riccardo Tisci, la croissance soutenue également de Kenzo et le repositionnement de Marc Jacobs et Donna Karan ».

Le marché a sanctionné néanmoins le ralentissement de la division Mode & Maroquinerie de LVMH, réputée pour ses marges élevées, dont la croissance s’était nettement accélérée le trimestre dernier. Après avoir bondi de 11 % la semaine dernière, le titre perdait 3,27 % à 161,05 euros vers 15h ce mardi 13 octobre à la Bourse de Paris, alors que les dirigeants de LVMH s'apprêtaient à illustrer les résultats trimestriels face aux analystes.