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04.02.2015
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LVMH : des ventes record tirées par Louis Vuitton en 2014

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04.02.2015

LVMH a annoncé mardi 3 février des ventes et un bénéfice record pour 2014. Le numéro un mondial du luxe a réalisé l’an dernier un chiffre d'affaires en hausse de 6% à 30,6 milliards d'euros avec une croissance organique (hors effets de change et de périmètres) de 5 %, annonce le groupe à l’occasion de ses résultats annuels. Un résultat supérieur aux attentes des analystes. Le bénéfice net s'affiche quant à lui à 5,6 milliards d’euros, bondissant de 64 % en raison de la plus-value liée à la cession du titre Hermès.

Louis Vuitton, campagne printemps-été 2015 shootée par Annie Leibovitz, Bruce Weber et Juergen Teller.


Pénalisé par un euro fort, le ralentissement de la Chine et la baisse du rouble, le résultat opérationnel courant, en revanche, s’inscrit en recul pour la première fois depuis 2009, baissant de 5 %, à 5,7 milliards d’euros, plombé par le cognac ( pour l'activité vins et spiritueux le recul est de -16 %) et la branche montres et joaillerie (-23 %). Seule la division Mode et Maroquinerie tire son épingle du jeu avec un résultat opérationnel courant de 3,1 milliards d’euros progressant de 2 %.

Ce pôle mode (Louis Vuitton, Fendi, Pucci, Givenchy, Céline, etc.), qui représente un tiers des ventes totales du groupe et tire une très grande majorité de ses revenus de la marque Louis Vuitton, dont le chiffre d’affaires est estimé à plus de 7 milliards d’euros, continue de jouer un rôle déterminant pour le groupe avec un chiffre d’affaires de 10,8 milliards d'euros en 2014 en hausse de 10% (+3 % organique).

Le malletier, qui compte pour près de la moitié du résultat opérationnel du groupe, maintient selon le groupe « un niveau de profitabilité exceptionnel » estimé à plus de 40% par les analystes. La marque, qui a accéléré sa progression en fin d’année (la croissance organique de la division mode a été de 4 % au dernier trimestre contre +2 % au 3ème), semble récolter les fruits de la stratégie de relance mise en place depuis un an.

Le groupe se réjouit « du grand dynamisme créatif de Louis Vuitton, dominé par l’accueil enthousiaste réservé aux premiers défilés de Nicolas Ghesquière et aux nouveaux produits. » « La célébration de la toile Monogram revisitée par six grands créateurs et l’inauguration du magasin phare de l’avenue Montaigne à Paris font partie des temps forts du dernier trimestre », souligne encore LVMH.

Avec la campagne réussie des sacs monogrammes d’une part, proposant des produits d’entrée de gamme davantage fashion, et le repositionnement vers le haut de gamme avec une hausse des prix des produits en cuir de l’autre, la griffe est parvenue à équilibrer son offre. Elle a vu ses ventes progresser en particulier aux États-Unis et en Europe, compensant sa baisse des ventes à Hong Kong.

La branche mode et maroquinerie a enregistré par ailleurs en 2014, comme le rappelle LVMH dans son communiqué, « l’intégration de l’activité de Loro Piana ». Pour le reste, « Fendi connaît de fortes avancées portées par le succès de ses lignes iconiques. Céline poursuit une performance remarquable. Les autres marques de mode Givenchy, Kenzo et Berluti accélèrent leur progression tandis que Donna Karan et Marc Jacobs sont en phase de redéploiement ».

L’activité "parfums & cosmétiques" enregistre en 2014 un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros avec une hausse de 5 % (+7 % en croissance organique), tandis que dans le secteur "montres et joaillerie", le numéro un mondial du luxe voient ses ventes augmenter de 3 % à 2,7 milliards d'euros (+4 % en croissance organique), grâce à "une remarquable dynamique » des ventes de joaillerie compensant le ralentissement des ventes d’horlogerie en Asie. Les bons résultats de Bulgari contrebalancent en particulier, la restructuration de Tag Heuer.

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