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01.02.2023
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Kookaï placée en redressement judiciaire

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01.02.2023

L'enseigne de mode féminine Kookaï, cédée en 2017 par le groupe Vivarte à l'homme d'affaires australien Rob Cromb, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris ce 1er février.  


Kookaï


Cette procédure est déclenchée face "aux difficultés économiques que rencontre le secteur du prêt-à-porter en Europe", accentuées par la crise du Covid-19. L'entreprise affirme avoir "manqué cruellement de moyens et de soutien des banques (refus de PGE) pour rénover les boutiques, faire connaître Kookaï auprès des jeunes femmes et prendre le virage du digital", expose l'enseigne dans un communiqué.

"Une opportunité de rebondir et d’assainir sa situation financière"

Le redressement judiciaire est considéré comme "une opportunité de rebondir et d’assainir sa situation financière" pour la direction, qui souhaite que cette période d’observation "soit l’occasion pour elle de mettre en oeuvre une nouvelle stratégie pour revenir à la rentabilité et préparer Kookaï aux futurs épisodes de son histoire", indique-t-elle. Une recherche de repreneurs n'est pas donc pas à l'ordre du jour.

La société opère aujourd'hui un réseau de 121 points de vente ainsi qu'un e-shop, et fait travailler 320 personnes. Selon les données de société.com, l'entité juridique Kookaï a généré un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros en 2021. Loin des 94,3 millions d’euros réalisés il y a dix ans, en 2013/14.


La boutique Kookaï de Levallois - DR


Fondée en 1983 par Jean-Lou Tepper, Jacques Nataf et Philippe de Hesdin, et acquise par Vivarte en 1996, Kookaï est passée en 2017 aux mains de son franchisé sur l’Océanie, le groupe Magi, mené par Rob Cromb.

Née dans le bouillonnant quartier du Sentier, à Paris, la marque s'est fait connaître il y a 40 ans en créant le look "kookaïette", apportant alors une pointe d'impertinence au secteur milieu de gamme, grâce à ses mailles colorées et faciles à porter et ses campagnes publicitaires impactantes. 

Ces dernières semaines, les redressements judiciaires se sont enchaînés dans l'univers de l'habillement, faisant craindre une nouvelle escalade des défaillances, comme en 2020. L'automne 2022 a été marqué par la liquidation de Camaïeu, puis le placement en redressement judiciaire de la chaîne de souliers San Marina (ex-actif de Vivarte également). Puis c'est au tour des marques de mode féminine Cop.Copine, Roseanna, Symbiose et Modetrotter de connaître la même procédure. Dernier mouvement en date? Le redressement de l'enseigne d'articles de sport Go Sport.

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