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19.09.2022
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Icebreaker s'installe pour deux mois au Printemps Hausmann

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19.09.2022

La marque outdoor néo-zélandaise a inauguré le 15 septembre un pop-up au sein du Printemps Haussmann (Paris IXe). Icebreaker présentera durant deux mois une sélection de produits techniques à base de matériaux naturels au troisième niveau du Printemps de l'Homme.


Le pop-up store Icebreaker au Printemps Haussmann - Icebreaker


Sur un pop-up de 13 mètres carrés, la marque du groupe VF Corp présente 39 modèles issus de sa collection automne-hiver 2022. Un espace habillé de bois où sont notamment mis en scène les matières premières naturelles qui, depuis sa création il y a 27 ans, sont au cœur du projet de marque. Une approche de l’outdoor que ce pop-up a pour mission de faire découvrir à un nouveau public.

“L’objectif de la marque est d’amener au client ce qu’il y a de mieux dans la nature“, nous explique Nathalie Pinlou, responsable commerciale pour l’Europe du sud (France, Espagne, Portugal, Italie, et Suisse). “Le coeur de notre clientèle est composé de passionnés d’outdoor allant de 35 à 45 ans. Or on voit l’outdoor rentrer de plus en plus dans le prêt-à-porter. Nous cherchons donc aujourd’hui à amener cette notion de performances naturelles à de nouveaux clients, notamment les 25-35 ans, ceux qu’on appelle les “urban adventurers”. Ceux qui privilégient le vélo, évitent ce qui est motorisé, sortent courir le soir… Le Covid-19 a vraiment poussé ce type de comportement, et l’attente de matières naturelles”.

Laine mérino, Tencel (à base de pulpe de bois), lin belge, et coton organique composent la majorité des collections de la marque. Avec le temps elle a développé ses propres brevets comme ZoneKnit, MerinoLoft, Cool-Lite ou RealFleece. Et, pour incarner ses valeurs, a pris pour ambassadeur l’aventurier Mike Horn. L’homme aux 27 tours du monde, qui a notamment rallié les deux pôles en 2016, connaît la marque de longue date via son épouse néo-zélandaise. Mais il souligne surtout son lien particulier à la laine de par ses origines sud-africaines.

“Je n’ai pas trouvé dans les synthétiques ce que je trouve dans les matières naturelles”, nous explique le voyageur. “Car avec la laine je peux porter les mêmes vêtements pendant 138 jours, ce que je peux pas faire avec des sous-vêtements en polyester ou autre. Les gens comprennent maintenant qu’il faut trouver des alternatives au pétrole. Or, ces alternatives, on les a toujours eues sous le nez. Les moutons vivent dans des conditions extrêmes. Donc en conditions extrêmes, je dois être habillé comme eux”, sourit le quinquagénaire, qui repart en décembre pour trois ans autour du monde, avec notamment Groenland, Amazonie, Patagonie et Antarctique sur son chemin.


Le pop-up store Icebreaker au Printemps Haussmann - Icebreaker


Icebreaker compte quelque 200 points de vente en France, dont deux boutiques en propre à Chamonix et Annecy. Et la marque étoffe sa distribution retail, et cherche pour cela des emplacements où elle sera entourée d’autres marques outdoor. “Car nous voulons avoir une cohérence, l’outdoor étant au coeur de notre identité”, souligne Nathalie Pinlou. De futures adresses où Icebreaker pourrait donc devenir voisin d’autres marques du groupe VF Corp. Le groupe propriétaire de The North Face, Timberland, Eastpak, Napapijri, mais également Vans et Supreme, a racheté Icebreaker en 2018. Avec pour objectif revendiqué de profiter de son expertise dans les matières naturelles.

Sur les 11,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires de VF Corp sur son dernier exercice, Icebreaker aurait généré 170 millions de dollars. La marque compte quelque 3.000 points de vente, dont 40 boutiques en propre, dans 38 pays. En mai dernier, la direction générale d'Icebreaker pour la zone Europe, Afrique et Moyen-Orient a été confiée à Josh Vaughan, précédemment directeur des ventes sur ce même périmètre géographique.
 

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