Huda Kattan (Huda Beauty) joue la solidarité contre le Covid-19

Von

Céline VAUTARD

Veröffentlicht am
22.04.2020

À la tête d’un empire évalué à 1,2 milliard de dollars, Huda Kattan fait sans doute partie  des personnalités les plus suivies sur les réseaux sociaux (42,9 millions d’abonnés sur Instagram). Adoubée en tant que blogueuse et YouTubeuse beauté (sa chaîne réunit 3,93 millions de personnes), elle est devenue en l'espace de quelques années une star du maquillage dans le monde entier grâce à sa marque Huda Beauty devenue une véritable entreprise familiale qui emploie 267 personnes dans le monde.

Installée à Dubaï, Huda Kattan a décidé de renoncer à son salaire pour l'année en cours tout comme sa famille qui détient des parts dans l’entreprise : ses sœurs Mona (co-fondatrice et présidente Monde) et Alya (directrice Instagram), son mari Chris (chef d’exploitation) et son père Ibrahim (conseiller principal chaîne logistique). « Nos équipes sont, et ont toujours été, au cœur  de tout ce que nous faisons chez Huda Beauty. Nous sommes une entreprise familiale et nous considérons que chaque salarié est un membre de la famille », a t-elle déclaré.
 
En parallèle, elle vient de rejoindre la collecte de fonds et de dons #TheBeautyUnited qui réunie une quarantaine de marques de beauté internationales. Victoria Beckham (Victoria Beckham Beauty), Gwyneth Paltrow (Goop), ou encore Drew Barrymore (Flower Beauty), sous l’impulsion de Moj Mahdara (fondatrice du festival de beauté « BeautyCon »), ont ouvert une cagnotte sur la plateforme participative « Gofundme » (à l’heure où nous écrivons 6,8 millions de dollars ont déjà été récoltés) pour collecter des fonds et acheter du matériel (masques, gants, blouses…).

En France, les initiatives se multiplient également sous plusieurs formes. De la Youtubeuse Lena Situation qui a récolté 70 000 crèmes hydratantes pour les mains des soignants, en passant par Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, qui renonce ainsi que quatre autres dirigeants du groupe à son salaire d'avril et mai en raison de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, place à la solidarité.