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08.07.2021
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House of Tribes: le nouveau rendez-vous parisien mode et lifestyle 100% phygital

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08.07.2021

Après huit années passées au sein de WSN, notamment au poste de directeur des ventes, du marketing et du digital, Jon Lipfeld se lance dans un nouveau projet professionnel avec House of Tribes (HOT), qui vise à fédérer les communautés mode et lifestyle tout en faisant cohabiter les activités de wholesale et retail, physique et digital, mais aussi business et "good time". Un challenge qui débute dans un lieu fraîchement inauguré, La Caserne, dont HOT partage les valeurs et la mission: imaginer la mode de demain. De quoi animer la capitale du 30 septembre au 2 octobre prochains, durant la Fashion Week de Paris.


Jon Lipfeld à La Caserne. Photo: © Damien Boisson-Berçu - Damien Boisson-Berçu

 
FashionNetwork : Comment est né HOT?

Jon Lipfeld : Le projet est né et a mûri durant ces derniers mois. J’ai quitté Who’s Next le 31 octobre 2020 pour prendre du recul et me laisser la possibilité de faire d’autres choses comme l’écriture du livre Luxe & Résilience d’Eric Briones, aux côtés d’autres auteurs, donner des cours, coacher des start-up écoresponsables … Mais avec le Covid, on me questionnait souvent sur l’avenir des salons et de l’événementiel au sens large. Je suis avant tout un entrepreneur et j’ai voulu inventer ce futur, me challenger à partir d’une feuille blanche.

FN : Justement, où en est-on des salons aujourd’hui, et comment les réinventer?

JL : Ces dix dernières années, il y a eu des modifications énormes du wholesale business, auquel un salon est lié. De nouveaux besoins et comportements sont apparus mais ce type d’événement est resté binaire: on achète et on vend. Il faut un retour sur investissement immédiat. Ce que j’ai appris pendant toutes ces années c’est pourquoi j’aimais travailler dans l’événementiel, comment le faire et du coup, avec la réflexion actuelle, se demander que proposer de différent dans ce contexte. Car c’est bien là qu’il faut réinventer les choses. Le Covid a changé la manière de communiquer, de faire du business, tout est devenu ultra-digitalisé. Tous les mois, des levées de fonds se font sur des plateformes digitales; les retailers peuvent développer leur business sur Instagram, en ligne… Pour autant, la pandémie a montré que le lien physique reste inestimable.
 
FN : Que va proposer HOT?


JL : Déjà, je préfère bannir les mots "salon", "stand" ou "showroom" de mon vocabulaire. HOT vise à cocréer des événements, à être au service de personnes qui veulent se rencontrer. L’idée est d’apporter une expérience différenciante et créative. J’ai une croyance forte pour le digital et tout l’art est d’utiliser celui-ci pour rendre l’expérience physique encore meilleure. Il n’y a pas que le retour sur investissement (ROI) qui compte, mais ce que j’appellerais aussi le retour sur émotion (ROE). Il y a un mot anglais que j’aime beaucoup qui condense cela, c’est "serendipity". A savoir: faire par hasard une découverte inattendue et fructueuse. Pour moi, cela résume le cœur de l’événementiel.
 
FN : Du coup, si l’on ne parle pas stand ou business directement, de quoi parle t-on sur HOT?

JL : Pour le lancement de ce premier rendez-vous à La Caserne, ce sont tout naturellement les communautés présentes qui vont créer l’événement. Le lieu définit le sujet: la mode responsable, la transition écologique. On part d’un écosystème où je vais ajouter ma patte. Nous serons aussi au cœur de la Fashion Week de Paris que nous allons utiliser pour un maximum de connexions.

Concrètement, 40 à 50 marques seront présentes sur place, sélectionnées par Clémence Cahu, qui prend la direction artistique et la curation de ce tout premier événement dédié aux créateurs et marques de mode fashion et lifestyle premium. Chacun s’exprimera à la façon d’un concept retail afin de susciter l’envie.

En parallèle, se tiendront des conférences relayées en broadcast vidéo sur notre plateforme événementiel. Il y aura des showrooms connectés via notre plateforme en visio. L’ensemble est voulu pour permettre aux participants de se rencontrer, que les créateurs puissent échanger (ils s’engagent à ne pas rester sur leur stand non-stop, ndlr), assister aux conférences, apprendre. C’est l’esprit "bootcamp". Le lieu avec son restaurant, son rooftop et même sa boîte de nuit renforcera le côté convivial et les rencontres. Il faut voir cela à la manière d’une opération de communication spéciale, à chacun de se challenger pour faire de ce moment un rendez-vous unique, fou…  HOT a pour vocation de susciter la connexion, d'être aspirationnel, de créer l’émulation…
 
FN : Quelle sera la place de l’international?


JL : Essentielle. Il manque un événement d’envergure sur la place de Paris pour se (re)connecter à l’international. Pour cela, sur place, tout se fera en anglais pour les conférences et rendez-vous. HOT est là pour susciter les connexions en live, en physique, en digital via des sondages, des chats, des rooms à la suite des conférences. Enfin, autre challenge, l'équipe que j'ai montée est multiculturelle et nous travaillons in english first !
 
FN : Undisclosed est le thème de ce premier HOT, tout n’est donc pas dévoilé?

JL : Effectivement, c’était notre nom de code mais je crois que le thème va rester et est très adapté. Nous voulons créer la surprise jusqu’au bout. L’humain et l’émotion seront au rendez-vous.

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