Google: l’UE donne son feu vert au rachat de Fitbit

Les autorités antitrust de l'Union européenne ont approuvé jeudi, sous conditions, l'offre d’acquisition des montres connectées Fitbit par Google pour 2,1 milliards de dollars, soit 1 7 milliard d'euros. Le groupe américain, très actif depuis trois ans dans le domaine des accessoires intelligents, s’est engagé à ne pas entraver ses concurrents et à ne pas utiliser les données de santé de Fitbit pour sa publicité.

La Commission européenne a déclaré que ces concessions, valables pour dix ans, répondaient à des problèmes de concurrence. L'accord a suscité des critiques de la part des défenseurs de la vie privée des deux côtés de l'Atlantique, des organisations de consommateurs et des rivaux de Google concernant l'influence de l'entreprise après le rachat.

Initiée en novembre 2019, l'acquisition de Fitbit avait rapidement rencontré plusieurs blocages auprès des autorités européennes. Fin septembre 2020, les prémices d’un accord avait été trouvé, mais il devait encore être soumis à la consultation des concurrents et clients du groupe. Reste que les autorités australiennes viennent de leur côté de refuser une première demande de Google, et annonce qu'elles rendront un nouvelle décision en mars. Tandis que les autorités américaines doivent elles-mêmes encore se prononcer.

Début 2019, Google avait déjà annoncé le rachat pour 40 millions de dollars d'une partie de la technologie des montres connectées du groupe horloger américain Fossil, qui avait développé plusieurs générations de montres connectées ou hybrides. Si l'investissement était plus minime en termes financiers pour le géant californien de Mountain View, il avait souligné auprès du secteur l’intérêt grandissant de Google pour le marché porteur des accessoires électroniques à porter sur soi, appelés les"wearables".

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