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04.07.2018
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Frank Sorbier profite de la Couture pour réintroduire du prêt-à-porter

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04.07.2018

« Help ». C’est le cri du cœur du créateur Frank Sorbier, qui a participé ce mercredi 4 juillet 2018 à la Fashion Week haute couture automne-hiver 2018-19. Au cours d’un défilé dansé, introduit par deux petites filles façon militantes Peta arborant des pancartes « Touche plus aux animaux » et « Touche plus à ma planète », le couturier a décidé de dévoiler une série de pièces de prêt-à-porter, ligne qu'il n'avait plus alimentée depuis l'été 2000. 

L'une des silhouettes de prêt-à-porter Franck Sorbier - Franck Sorbier


Cinq danseuses et un danseur de l'Opéra Garnier servaient de mannequins à cette capsule qui tournait autour d’un mono produit : la veste de tailleur. En tout, Frank Sorbier a travaillé sur neuf modèles, en noir ou en blanc, avec ou sans manches, longs ou courts, brodés de fleurs ou d’oiseaux, mais toujours 100 % en coton. Les variations autour de cette pièce ne sont pas nouvelles pour la marque Franck Sorbier, puisqu’en 1991 déjà, il présentait une collection dévolue à la veste de tailleur grâce à laquelle il a construit sa réputation.
 

Le « Zèbre de Grévy » haute couture de Frank Sorbier - Franck Sorbier


Pour la suite du défilé, Frank Sorbier est revenu à la Haute Couture. Le créateur avait prévu un bestiaire d’animaux fantasmagoriques sur une musique de Parveen Sabrina Khan et Ilyas Raphaël Khan, et sous les pointes de huit autres danseuses du ballet dirigé par Aurélie Dupont. Du babouin penseur à l’ibis rouge en passant par la luciole d’humanité ou le colibri d’Arica, avant de finir par une traditionnelle mariée en robe asymétrique en dentelles de Lyon, transfigurée en rhinocéros blanc.
 

Le « Colibri d'Arica » haute couture de Frank Sorbier - Franck Sorbier


Des pièces uniques qui ont toutes été confectionnées à partir de matières végétales et témoignent de la volonté du créateur de s’impliquer dans la sauvegarde de la planète et de mettre en lumière les solutions que l’industrie de la mode peut avoir pour la préserver. « J’ai voulu avec cette collection rendre hommage à (tous les animaux) qui, à mon sens, sont des chefs-d’œuvre de la création et qui ont inspiré, inspirent et inspireront toujours la sensibilité de l’être humain. (…) J’appelle donc mes consœurs et confrères au boycott de la souffrance animale pour que perdure la beauté du monde », clame ainsi le créateur. Un mouvement auquel Stella McCartney, qui promeut une mode sans cruauté animale depuis 2001, adhère et que les créateurs, abandonnant la fourrure animale (Versace, Burberry, Gucci…), suivent de plus en plus. 

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