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11.02.2019
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En 2018, les Français ont profité de l’intensification des promotions

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11.02.2019

Etudiant depuis quatre ans les habitudes shopping des consommateurs français, le cabinet Simon Kucher a dévoilé son cru 2018, confirmant le repli généralisé constaté l’an dernier par le secteur de l’habillement dans l’Hexagone. Les personnes interrogées affirment que leur budget mode a baissé de 8,2 %. Une sévère chute, qui s’ajoute à celle de -6,2 % déjà constatée en 2017.


Pixabay


Tous les portefeuilles ont réduit leurs dépenses mode : ceux qui consacrent moins de 100 euros à une sortie shopping (soit 32 % des répondants) sont 30 % à avoir effectué moins d’achats textile en 2018. 28 % des personnes qui dépensent entre 100 et 300 euros (représentant 48 % des sondés) ont fait de même, tout comme 26 % des consommateurs allouant plus de 300 euros à une séance de shopping.

Alors que la période de soldes qui se termine n'a pas été des plus dynamique, selon le cabinet, la baisse du budget textile était notamment portée l'an passée par « l’intensification globale des activités promotionnelles, dans une tentative d’endiguer la baisse du trafic par des remises supplémentaires ». Les raisons invoquées par les Français pour justifier ces dépenses inférieures sont le fait d’avoir fait attention à leur budget (68 %), d’avoir profité de meilleures offres promotionnelles cette année (34 %) et de s’être porté vers des marques plus accessibles (19 %).

Les consommateurs sont toujours moins intéressés par les soldes. 19 % des personnes interrogées sont indifférentes aux soldes car il y a des promotions toute l’année et des ventes privées, soit deux points de plus qu’en 2017. Néanmoins, c’est encore pour 36 % des consommateurs le moment où ils achètent la majorité de leurs vêtements (-1 point par rapport à 2017).


Le critère du prix se renforce (+1 point par rapport à 2017), mais celui de la recherche de qualité également (+3 points) - Simon Kucher


L’étude détaille également les habitudes d’achat des Français vis-à-vis de 38 enseignes de prêt-à-porter. Il apparaît que le marché de l'habillement tricolore poursuit sa polarisation, entre enseignes haut de gamme et chaînes low cost. « Historiquement les clients de marques "premium" n’étaient pas des clients de marques "prix". Aujourd’hui, une même personne consomme à la fois chez Primark et chez Maje ». Exemple : 42 % des acheteuses de la griffe Sandro se rendent aussi chez Kiabi pour constituer leur garde-robe. Résultat ? Les historiques du moyen de gamme, moins plébiscitées, sont en souffrance, une tendance précisément constatée l’an dernier. Pour le cabinet Simon Kucher, la notoriété et le rapport entre image et prix sont des « éléments clés de sortie de crise à travailler par les enseignes ». En témoigne notamment la kyrielle de chaînes de magasins qui ont fait de la redéfinition de leur plateforme de marque un objectif pour l'année en cours.

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