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Emmanuel Macron à l'ouverture du salon international des start-up VivaTech à Paris

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AFP
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16.05.2019

Paris, le 16 mai 2019 (AFP) - « Tout le monde est bienvenu pour faire des affaires et créer des emplois en France », a déclaré jeudi le président français, Emmanuel Macron, à l'ouverture du salon international des start-up Viva Technology à Paris. Il devait participer à un échange de questions-réponses avec des responsables de cinq start-up, avant de rencontrer le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui doit intervenir dans ce salon comme la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.


Emmanuel Macron intervient lors de la table ronde sur le salon Viva Tech - Twitter @VivaTech


Jack Ma, le patron du groupe chinois de commerce en ligne Alibaba, la PDG du groupe informatique américain IBM, Ginni Rometty, le fondateur de Wikipedia Jimmy Wales, le vice-président du géant chinois des télécoms Huawei, Ken Hu, le PDG du groupe japonais Rakuten, Mickey Mikitani, ou encore Yong Sohn, président du coréen Samsung sont également présents.

Le chef de l'Etat a commencé par le stand de Bpifrance, la filiale de la Caisse des dépôts chargée du financement de l'innovation. « C'est le capital humain et le capital financier qui sont la clé de cette réussite », a-t-il dit. 

« Par l'innovation on peut à la fois réduire nos émissions et redonner de la biodiversité », a ensuite ajouté Emmanuel Macron, à 10 jours des élections européennes, pour lesquelles l'écologie figure en première place du programme macroniste. 

« S'il n y a pas une Europe forte on n'a pas la possibilité d'avoir un marché domestique fort, y compris en France ». Selon lui, il faut parler de « ce que l'Europe apporte à nos agriculteurs ». « L'Europe elle protège, elle est notre accélérateur », a-t-il plaidé.

Bpifrance joue un rôle considérable pour leur apporter les premiers fonds. En 2018, elle a investi 328 millions d'euros dans le capital de jeunes pousses. Elle constitue même le premier investisseur direct dans les start-up, devant Kima, le fonds de Xavier Niel, le fondateur de Free.

La France boucle beaucoup de levées de fonds, mais les montants des opérations restent en général plus petits qu'en Allemagne et qu'au Royaume-Uni.

Selon le baromètre EY, les levées de fonds supérieures à 50 millions d'euros représentaient seulement 749 millions d'euros cumulés en France l'année dernière, contre plus du double en Allemagne, et plus du triple au Royaume-Uni.  

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