Decathlon progresse sur l’affichage environnemental

Von

Marion Deslandes

Veröffentlicht am
23.11.2021

Participant depuis 2020 aux expérimentations françaises concernant l’affichage environnemental dans le textile, Decathlon livre aujourd’hui un point d’étape dans ce travail qui consiste à informer les clients de l’impact sur la planète des articles qu'elle commercialise. La chaîne revendique ainsi de communiquer le score carbone de chacun des produits textiles de ses marques propres depuis le mois d’octobre 2021.

L’empreinte carbone est un montant exprimé en Kg CO2, qui est déterminé en fonction de l’ensemble du cycle de vie du produit (matière, confection, transport, fin de vie…)
"C’est avant tout pour travailler à la diminution de l’impact lié à la conception de ses produits (86% de l’impact CO2 global de Decathlon) que les équipes de conception identifient l’empreinte carbone de chaque produit", expose l’entreprise, qui pense donc cet outil comme un challenge interne, plus que comme une incitation visant le consommateur.

Néanmoins, le chiffre inscrit sur la page web de chaque produit est accompagné d’informations pédagogiques pour que le client puisse visualiser son impact, avec par exemple "des équivalences en kilomètres parcourus en voiture pour comparer facilement".

Déployé sur toute l’offre textile de Decathlon, l’objectif est que ce score carbone soit étendu à tous ses produits propres durant l’année 2022. Complémentaire de cette évaluation d’impact, l’affichage environnemental est l’autre indicateur que développe la chaîne. Il s'agit d'une note de A à E, à l’image du nutriscore déjà en action dans l’alimentaire, qu’elle a pour l’instant attribué à 63% de ses produits au rayon textile et chaussure.

Plus "large" que le score carbone, la note, qui est déterminée en fonction d’un référentiel travaillé avec l’ADEME, prend en compte de nombreux impacts: sur le volet environnemental, il y a par exemple cinq indicateurs que sont l’effet de serre (changement climatique), l’épuisement des ressources énergétiques et minérales, l’eutrophisation des eaux douces, l’eutrophisation des eaux marines et les effets respiratoires.

Cette note de A à E est encore en phase de test dans la filière mode, et n’est qu’incitative, en vue d’une obligation par la suite, qui inquiète certains acteurs. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC).