Marion Deslandes
15.06.2020
De mars à mai, les ventes du groupe H&M ont été divisées par deux
Marion Deslandes
15.06.2020
Du 1er mars au 31 mai 2020, le groupe H&M a subi, comme de nombreux distributeurs, un sérieux revers commercial en raison des mesures prises pour tenter d'enrayer la pandémie mondiale de Covid-19. Sur cette période où le virus a été à son apogée en Europe et en Amérique du Nord, la société scandinave a vu ses ventes se rétracter de 50 % par rapport à la même période l'an dernier, atteignant 28,664 milliards de couronnes (soit 2,72 milliards d'euros).
Une large majorité de ses points de vente a été contrainte de baisser le rideau au cours de ces trois mois : à la mi-avril, 80 % du réseau était fermé. Le propriétaire des enseignes H&M, Monki, Cos ou encore & Other stories a tout de même pu compter sur une forte activité commerciale de ses différents sites marchands. Il fait état en effet état d'un bond de 36 % de ses ventes en ligne au deuxième trimestre (+32 % en monnaies locales).
Les boutiques du groupe ont graduellement rouvert leurs portes à partir de la fin avril. A ce jour, 18 % des points de ses ventes sont toujours fermés, soit 900 magasins environ sur un total de 5 000 unités. Un premier aperçu de cette reprise se concrétise en ce début du mois de juin : les ventes du groupe H&M n'ont reculé "que" de 30 % sur la période du 1er au 13 juin.
La firme suédoise, qui publiera son bilan du premier semestre le 26 juin prochain, n'a pour l'instant pas évoqué son futur périmètre. Fermera-t-elle définitivement des magasins en raison de la crise ? Son rival, le géant Inditex (Zara, Bershka...) vient quant à lui d'indiquer qu'il allait fermer entre 1 000 et 1 200 points de vente de petite taille, pour capitaliser sur des magasins de plus grande surface (450 ouvertures) et favoriser l'omnicanal.
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