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06.06.2018
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Daniele Calcaterra prône une mode éthique et intemporelle

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06.06.2018

Depuis toujours, Daniele Calcaterra s’intéresse aux tissus. Il utilise de préférence les matières premières italiennes ou encore des étoffes japonaises de très grande qualité. Le créateur milanais, connu pour son style épuré et intemporel 100 % made in Italy, a lancé récemment une nouvelle typologie de fourrure « éthique » entièrement réalisée à partir des minuscules morceaux d’organza et de soie qu’il va breveter. Il travaille aussi à un projet de fourrures vintage.


La fourrure en organza - Calcaterra

 
Depuis quelques saisons, Daniele Calcaterra stocke avec un partenaire londonien de vieux manteaux fourrés qu’il démembre pour réaliser de nouveaux modèles exclusifs. Une quinzaine de personnes travaillent sur ce projet. « J’expérimente beaucoup en créant de nouvelles matières. Je ne réussis pas à travailler si je n’ai pas en mains le tissu. Avant de dessiner, je le pose sur le mannequin et lui donne forme », raconte-t-il à Fashionnetwork.com.
 
Le designer travaille main dans la main avec les tisseurs, comme il le souligne : « 75 à 80 % de mes collections sont composées de tissus en exclusivité pour ma marque. J’ai, par exemple, travaillé récemment à un grand projet de tissu technique en soie destiné à la couture avec le Gruppocinque de Côme ».

Né en 1973, Daniele Calcaterra a commencé son parcours à 22 ans en travaillant dans différentes maisons, dont Piazza Sempione. Depuis 2014, il s’est engagé dans une nouvelle aventure. Après avoir connu le succès avec sa première marque de prêt-à-porter pour femme, Daniele Calcaterra, lancée il y a 13 ans, le créateur éponyme s’est lancé dans un nouveau projet : le label Calcaterra.
 
« Ma première marque marchait bien, avec une quarantaine de revendeurs. Mais lorsqu’elle est passée en licence, elle a pris un tournant avec une diffusion plus large sur le segment contemporary. J’ai donc décidé de la fermer pour me recentrer sur le produit et lancer Calcaterra avec ma propre confection. L'idée était de positionner cette nouvelle ligne sur un segment plus haut, davantage axée sur les pièces à manches », explique le créateur, qui pilote par ailleurs depuis six ans la direction créative d’une autre marque féminine italienne (dont il ne souhaite pas dévoiler le nom, ndlr).


Daniele Calcaterra - DR


Calcaterra est détenue par la société Auge, que Daniele Calcaterra a fondée avec son associé Diego Corbellini, qui en est le CEO. Ils comptent une vingtaine d’employés et sont installés à Brescia, à une centaine de kilomètres à l’est de Milan. Non loin de là, ils ont ouvert en 2017 à Salò, sur le lac de Garde, une première boutique dont la superficie a doublé depuis, pour atteindre 300 mètres carrés se déployant autour de six pièces. En plus de la collection féminine, la griffe y propose une petite capsule dédiée à l’homme.
 
« Avec Calcaterra, on a vendu 650 pièces en un an ! La marque est très portable avec une large gamme de tailles et des pièces à utiliser de jour comme de soir, offrant un très bon rapport qualité/prix. Les vestes sont vendues à 800 et 1 000 euros, les manteaux autour de 2 300 euros, tandis que jupes et pantalons se situent entre 300 et 700 euros », résume le styliste.
 
Le label défile depuis février 2017 à Milan, où il est distribué par Milk Showroom. Il revendique actuellement 20 clients, son premier marché étant la Corée du Sud, suivie par l’Europe et le Japon, où il est distribué par Alco Group. En France, on le trouve en particulier à Paris au sein de la boutique Les Suites et à Saint-Rémy-de-Provence chez Correspondances.

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