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30.03.2022
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Christine Lagarde assure que l'inflation "cessera d'augmenter"

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Reuters
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30.03.2022

Les prix de l'alimentation et de l'énergie dans la zone euro devraient se stabiliser, ce qui permettrait à l'économie du bloc d'éviter de conjuguer une croissance faible à une inflation forte, a déclaré mercredi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.


Christine Lagarde - BCE



Les prix à la consommation en Espagne ont augmenté de 9,8% sur un an en mars, leur plus forte hausse depuis mai 1985, et en Allemagne, leur hausse devrait dépasser 7%, ce qui laisse présager un record pour l'inflation de l'ensemble de la zone euro.Christine Lagarde a déclaré que les perspectives d'inflation étaient "changeantes", la guerre en Ukraine obligeant les économistes à réviser régulièrement leurs prévisions économiques.

Les prix de l'énergie et des denrées alimentaires, qui se sont envolés depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, sont amenés à se stabiliser, bien qu'à des niveaux élevés, estime Christine Lagarde. "Nous savons que l'on va observer une inflation plus élevée cette année, cela ne fait aucun doute", a-t-elle dit lors d'une conférence organisée par la banque centrale du Chypre. "Nous constatons aussi que certains des facteurs qui alimentent l'inflation aujourd'hui, l'énergie et les denrées alimentaires, vont rester élevés. Mais nous ne prévoyons pas - ne prédisons pas - qu'ils continueront à monter de plus en plus", a ajouté Christine Lagarde.

La présidente de la BCE a reconnu que la zone euro était confrontée à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation mais elle estime que la "stagflation" - qu'elle définit comme "une récession de l'économie sur une base durable et une inflation élevée, qui continue à augmenter" - peut être évitée.

Contrairement à la Réserve fédérale américaine et de la Banque d'Angleterre, la BCE n'a pas encore relevé ses taux d'intérêt mais elle a toutefois entrepris de réduire ses soutiens exceptionnels à l'économie face à la hausse des prix.
Elle a ainsi annoncé il y a trois semaines son intention de mettre fin au troisième trimestre à ses achats d'obligations, un prérequis avant toute hausse de taux.

(Reporting Michele Kambas, rédigé par Balazs Koranyi, version française Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)

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