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Paul Kaplan
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24.04.2019
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Boohoo voit ses ventes et profits grimper en flèche

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Paul Kaplan
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24.04.2019

Mercredi, le groupe britannique Boohoo a annoncé des résultats impressionnants, qui prouvent le succès de sa formule de vente en ligne de fast-fashion abordable.


Boohoo.com


Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les chiffres de l'exercice qui a pris fin en février dernier : chiffre d'affaires en hausse de 48 % (ou de 47 % sans prendre en compte l'incidence du change), à 856,9 millions de livres (987,8 millions d'euros) ; bénéfice brut en hausse de 53 %, à 469 millions de livres (540,7 millions d'euros), et marge brute en hausse de 190 points de base à 54,7 % ; bénéfice avant impôt en hausse de 38 %, à 84,5 millions de livres (97,4 millions d'euros), et bénéfice net à la fin de l'exercice en augmentation de 57,7 %, à 190,7 millions de livres (de 66,5 à 219,8 millions d'euros). Cette accumulation d'indices en hausse ne peut qu'impressionner.

Dans ce contexte, la plus ancienne de ses marques (Boohoo) a connu une croissance relativement plus lente. Son chiffre d'affaires a tout de même augmenté de 16 % (15 % compte non tenu de l'incidence du change), à 434,6 millions de livres (501 millions d'euros), et sa marge brute a augmenté de 170 points de base à 52,9 %. Le nombre de ses clients actifs a augmenté de 9 %, pour atteindre 7 millions, et l'international représente désormais 44 % de son chiffre d'affaires. Quant à BoohooMAN, la ligne masculine a obtenu de très bons résultats grâce à l'élargissement de sa clientèle et de sa gamme de produits.

PrettyLittleThing (dont Boohoo détient la majorité, mais pas 100 % du capital) a progressé de 107 %, pour atteindre un chiffre d'affaires de 374,4 millions de livres (431,7 millions d'euros), et une marge brute en hausse de 140 points de base à 56,6 %. Le nombre de ses clients actifs a augmenté de 70 %, pour atteindre 5 millions et l'entreprise a déclaré que ses collaborations avec des célébrités stimulaient le trafic sur son site, tandis que son expansion internationale lui permet d'enregistrer un développement « exceptionnel » aux États-Unis. PrettyLittleThing s'est également préparée à poursuivre sa croissance rapide en investissant dans des installations de distribution agrandies et automatisées.

Quant à Nasty Gal, marque récemment rachetée par Boohoo - dont les prix sont plus élevés que les autres marques du groupe -, son chiffre d'affaires a progressé de 96 % (ou de 100 % compte non tenu de l'incidence du change), à 47,9 millions de livres (55,2 millions d'euros). Mais la marge brute a baissé de 290 points de base à 56,7 %, tout en restant dans le même ordre d'idées que celle de PrettyLittleThing et au-delà de celle de la marque Boohoo. Le nombre de clients actifs a augmenté de 122 %, pour atteindre 0,9 million, et, outre la forte croissance sur son marché domestique, « son attractivité internationale et son chiffre d'affaires sont en pleine croissance ». De fait, la notoriété de la marque augmente rapidement au Royaume-Uni, son deuxième marché désormais.

Et tout cela semble devoir se poursuivre, les premières semaines du nouvel exercice ayant été « encourageantes ». Sur l'exercice en cours, la croissance du chiffre d'affaires du groupe devrait atteindre 25 % à 30 %, avec une marge ajustée avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement d'environ 10 %. À plus long terme, Boohoo s'attend à ce que la croissance de son chiffre d'affaires se maintienne à 25 % au cours des prochaines années.

Son PDG, John Lyttle, fraîchement débarqué de Primark, se réjouit de ces résultats : « Je suis très heureux d'avoir rejoint le groupe à cette étape clé de sa croissance. Les investissements du groupe dans ses marques et son infrastructure lui ont permis de développer une plateforme multimarque évolutive et bien positionnée pour gagner des parts de marché et capitaliser sur cette opportunité mondialisée ». Pour l'accompagner dans ses projets globaux, le groupe vient aussi de faire entrer dans son conseil d'administration, en qualité de dirigeant non-exécutif, Brian Small, l'ancien directeur financier de JD Sports.

Car le groupe britannique pense vraiment à l'échelle planétaire. Selon ses déclarations, il a concentré ses efforts sur les marchés internationaux et connu « un grand succès, avec une croissance de 64 % : les revenus internationaux représentent désormais 43 % du total des revenus du groupe ».

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