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12.04.2019
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Armor-Lux a été choisi pour reprendre Fileuse d’Arvor

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12.04.2019

Le tribunal de commerce de Quimper a finalement préféré l’offre d’Armor-Lux à celles de Le Minor et de Guy Cotten pour la reprise du spécialiste quimpérois des vêtements marins Fileuse d’Arvor. La décision rendue jeudi acte donc la reprise de quatorze salariés sur les 34 que comptait la structure, placée en liquidation le 22 mars dernier.


Quatorze salariés de Fileuse d'Arvor vont rejoindre la Bonneterie d’Armor à Quimper - Fileuse d'Arvor


Le foncier de Fileuse d’Arvor n'étant pour sa part pas repris, ces salariés vont rejoindre les effectifs de la Bonneterie d’Armor, également installée à Quimper. Armor-Lux reprend néanmoins la marque Fileuse d’Arvor et les métiers à tricoter rectilignes de l’entreprise. Le repreneur compte mettre en place pour cette offre une politique commerciale agressive ciblant la France et le Japon, avec une mise en avant appuyée du caractère « made In France » des productions.

« En tant que Quimpérois, nous ne pouvions nous résoudre à la disparition de Fileuse d’Arvor », explique le président d’Armor-lux, Jean-Guy Le Floch. « Cette entreprise fondée il y a plus de 90 ans véhicule des valeurs de qualité et d’authenticité très proches des nôtres. Elle bénéficie aussi d’un savoir-faire exceptionnel dans l’utilisation de techniques de tricotage rectilignes et la fabrication de pulls de haute qualité. Cette reprise nous permet de renforcer nos capacités industrielles et de confection à Quimper. »

Créée en 1938 à Quimper, Armor-Lux est propriétaire à ce jour de trois usines en France. La société emploie 550 salariés et ses produits sont distribués via un réseau de 65 boutiques. Comptant parmi les entreprises ayant le plus profité de l’engouement récent pour le made in France, le breton revendique un chiffre d’affaires de 95 millions d’euros.

Le fabricant lorientais Le Minor, lui-même sauvé l’an passé par les fondateurs de Le Flageolet, avait proposé la reprise de 17 salariés, qui auraient été intégrés à son usine morbihannaise de Guidel. Une relocalisation qu’a souhaité éviter le tribunal. La proposition de reprise de Guy Cotten, qui tablait sur 24 emplois et la reprise du foncier, aurait pour sa part été jugée financièrement trop faible.

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