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Paul Kaplan
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02.09.2019
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Arcadia dément les rumeurs de démantèlement

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Paul Kaplan
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02.09.2019

À en croire un article de presse britannique paru ce weekend, le groupe Arcadia (Topshop, Topman, Miss Selfridge, Burton, Dorothy Perkins et Wallis) pourrait bientôt appartenir au passé. Mais l'entreprise rejette ce lundi 2 septembre catégoriquement ces affirmations. Selon l'article, le patron d'Arcadia, Philip Green, serait en train de planifier le démembrement progressif de son empire de la mode, car ses perspectives de redressement, du moins dans sa forme actuelle, restent faibles.


Topshop


Dans un communiqué paru en réponse à l'article, Arcadia précise ses intentions. "Notre procédure d'ajustement de valeur de crédit (CVA) a pris fin la semaine dernière. Le conseil d'administration se concentre désormais sur la mise en œuvre de son plan de redressement, pour toutes les marques du groupe", insiste la société britannique. "L'article du Sunday Times est totalement inexact et sans fondement. Il a été rédigé sans même tenter de contacter la société ou l'un de ses conseillers."

Selon le Sunday Times, c'est le PDG du groupe Ian Grabiner qui va superviser le processus de démantèlement ; ce dernier devrait prendre du temps, car l'entreprise aurait d'abord préparé le terrain afin que ses marques soient en mesure de fonctionner de manière indépendante, en séparant ses fonctions partagées, comme les ressources humaines ou le service informatique, par exemple.

D'après l'article, le géant du retail attendait que la contestation de l'ajustement de valeur de crédit (CVA) par deux sociétés immobilières américaines cet été soit résolue avant d'entamer le processus. La semaine dernière, un accord a finalement été trouvé, à l'issue d'un règlement à l'amiable.

Ian Grabiner, un cadre reconnu qui travaille depuis longtemps aux côtés de Philip Green, aurait convaincu ce dernier de l'incapacité du groupe à se sortir de ses difficultés actuelles — et qu'un démantèlement serait la meilleure option. Les marques seraient vendues "dans le cadre d'un processus discipliné", et pas "au rabais".

Mais face aux dénégations catégoriques d'Arcadia, on ne peut que s'interroger sur les intentions réelles du groupe. Si l'entreprise sépare actuellement certaines de ses fonctions communes, elle a probablement ses raisons — même si un plan de cession semble la conclusion la plus logique à ce processus.

La vente de ses marques donnerait probablement du fil à retordre à Arcadia, qui aurait un certain nombre de parties prenantes à prendre en compte, notamment l'organisme britannique de contrôle des retraites, qui dispose d'un droit de veto sur toute cession étant donné le "trou noir" de 750 millions de livres dans les fonds de pension du groupe. En juin dernier, Philip Green avait promis à l'organisme qu'il injecterait jusqu'à 385 millions de livres sterling sur une période de trois ans afin d'obtenir son soutien pour son ajustement de valeur de crédit.

La dissolution d'Arcadia provoquerait un séisme pour le secteur de la vente au détail au Royaume-Uni : le groupe compte 17 000 employés au total et ses ventes ont atteint 1,7 milliard de livres sterling (1,87 milliard d'euros) au cours du dernier exercice financier.

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