Amer Sports annonce une réorganisation de son pôle "Ball Sports"

Von

Olivier Guyot

Veröffentlicht am
24.07.2014

L’optimisation de la performance reste un axiome de la direction d’Amer Sports. En 2012, le groupe mettait en place un plan visant à économiser 20 millions d’euros par an. Celui-ci avait pour objectif de supprimer les doublons et de simplifier la structure du groupe. Il comptait réduire la dépendance du groupe à son segment équipements de sports d’hiver. Et enfin, il devait financer un développement produit ainsi qu’une expansion sur de nouveaux marchés et canaux de distribution.  

Pour Heikki Takala, le PDG du groupe, le plan, qui devrait se terminer fin 2014, a pleinement rempli son rôle. Dans la présentation des résultats trimestriels du 24 juillet, le dirigeant souligne qu’avec le développement des lignes chaussures et textiles, notamment chez Arc’Teryx et Salomon, le groupe est moins dépendant des aléas climatiques que par le passé.

Pour autant, la direction a ciblé de nouvelles marges de progrès. Et celles-ci concernent en particulier son segment "Ball Sports". Celui-ci, qui a réalisé 136,2 millions d'euros de chiffre d'affaires au dernier trimestre, comprend la marque multisports Wilson, spécialiste du tennis et du golf, mais aussi la marque de baseball DeMarini.

Sur le segment, le groupe va donc revoir son organisation sur les 18 à 24 prochains mois. Il annonce avoir pour objectif d’améliorer sa marge brute et de relancer une croissance profitable.

Dans ce sens, il explique  avoir déjà suspendu des lignes non profitables chez Wilson. Amer Sports souligne vouloir mettre un terme aux ventes les moins rentables et exclure les lignes qui ne sont pas au cœur de son métier, et la R&D associée.

L’intégralité de la structure chaussures et vêtements de Wilson sera ainsi revue. Wilson est basée à Chicago, emploie 1 600 personnes et revendique une distribution dans une centaine de pays.

Les économies réalisées sur ce segment seront allouées aux activités les plus dynamiques du groupe. En l’occurrence, la croissance sur des marchés comme la Chine, la Russie et l’Amérique latine ou le développement de lignes textiles et chaussures, le marketing digital et la vente en direct au consommateur.