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Amazon lance l'assaut contre l'industrie des faux avis

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19.07.2022

Alors qu'il tente d'obtenir de Bruxelles la fin d'une procédure pour non-respect des règles de concurrence, le groupe américain annonce avoir lancé des recours contre des "courtiers en faux avis". Ces derniers, via quelque 10.000 groupes Facebook identifiés, propose une rémunération en échange de faux avis laissés sur la marketplace.


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Cette pratique toucherait massivement les déclinaisons américaine, britannique, allemande, française, italienne, espagnole et japonaise d'Amazon, marchés où des procédures auraient été engagées par le groupe. Si le phénomène est important, c'est principalement parce qu'il passe sous le radar des détecteurs de faux avis mis en place par Amazon, ces faux avis étant déposés par des vrais utilisateurs du portail.

"Engager une action en justice contre des acteurs malveillants pour qu’ils répondent de leurs actes est l’un des nombreux moyens que nous mettons en œuvre pour protéger nos clients", indique Dharmesh Mehta, vice-président des Selling Partner Services d’Amazon, qui pointe que 12.000 collaborateurs d'Amazon sont dédiés à la lutte contre la fraude, et notamment à la fraude aux avis.

Pour donner un aperçu du phénomène combattu, Amazon évoque un groupe Facebook baptisé "Amazon Product review" qui comptait près de 43.000 personnes lorsqu'il a été fermé en mars dernier. Les administrateurs du groupe sollicitaient de faux avis de la part des utilisateurs, à l'instar des 10.000 groupes similaires signalés par Amazon au groupe Meta (Facebook), qui en a depuis fermé la moitié.

"Débarrasser définitivement l’e-commerce, le tourisme et d’autres secteurs des faux avis nécessitera davantage de partenariats public-privé, et notamment des collaborations entre les entreprises touchées, les réseaux sociaux et les autorités compétentes", indique Amazon dans son communiqué. Propos qui en Europe ressemble à un appel du pied.

Les autorités de régulation de l'UE accusent en effet Amazon d'utiliser les données des vendeurs pour sa propre activité de vente au détail et d'accroître la visibilité des produits rivaux sur sa plate-forme. En cas de condamnation, l'amende pourrait correspondre à 10% du chiffre d'affaires mondial d'Amazon. Le groupe a proposé des concessions, sur laquelle ses concurrents ont jusqu'au 9 septembre pour se prononcer.

En France, Amazon vient d'être débouté de son appel face à la CNIL. Le groupe demandait au Conseil d'Etat d'annuler l'amende de 35 millions d'euros prononcée fin 2020 pour non-respect de la législation sur les cookies. La haute autorité tricolore a adressé une fin de non-recevoir à l'américain.

 
 

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