Adidas voit ses ventes bondir en Amérique du Nord et en Asie

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Olivier Guyot

Veröffentlicht am
03.11.2016

Sur l'ensemble de la planète, le groupe Adidas a vu les ventes d'Adidas atteindre 4,64 milliards sur le dernier trimestre, en hausse de 15,8 %. Celles de Reebok s'améliorent de 3,6 %, à 493 millions d'euros, alors que Kasper Rorsted a annoncé un plan de réorganisation de la marque. Le volet golf progresse de 7 %, à 170 millions, et le hockey se replie de 8,5 %, à 103 millions d'euros. Sur la majorité de ses zones géographiques, le groupe affiche une belle dynamique.

Trimestre après trimestre, la belle histoire entre Adidas et la Chine se confirme. Le groupe allemand, numéro 2 mondial des produits de sport-lifestyle, a vu ses ventes dans l'Empire du Milieu et ses satellites bondir de près de 19 %, à 822 millions d'euros, sur le trimestre dernier par rapport à la même période l'an passé.

Le groupe a vu sur son troisième trimestre l'ensemble de ses ventes atteindre 5,413 milliards d'euros, en hausse de 13,8 % par rapport à l'année précédente, et son résultat opérationnel s'améliorer de 11,5 %, à 563 millions. La zone Grande Chine reste le deuxième contributeur au résultat opérationnel avec 284 millions d'euros, avec des ventes d'Adidas en hausse de 25 % à taux de change constant et de19 % pour Reebok. C'est surtout le plus rentable, avec une marge opérationnelle qui s'est encore améliorée par rapport 2015, à 34,6 %.

La dynamique positive du groupe se fait d'ailleurs sentir sur tous les marchés asiatiques, avec la zone Moyen-Orient, Afrique et reste de l'Asie qui voit ses ventes progresser de près de 18 %, à 794 millions d'euros, et son résultat opérationnel atteindre 242 millions alors que sa marge est de 30,5 %. Le Japon est lui en plein essor, après des années compliquées. Ses ventes bondissent de plus de 42 %, à 264 millions d'euros, avec une marge opérationnelle passant de 19,7 % à 21,3 % pour atteindre un résultat opérationnel de 56 millions.

Autre signe fort pour Adidas, à présent dirigé par Kasper Rorsted, le groupe voit ses initiatives en Amérique du Nord porter leurs fruits. Ses ventes sont en hausse de 19,5 %, à 927 millions, avec une progression de 24 % à taux de change constant pour la marque Adidas, portée par le segment « performance », mais aussi Adidas Originals et Neo. Les ventes en comparable dans ses magasins sur la zone sont en progression de 13 % alors que son nouveau flagship new-yorkais doit ouvrir ses portes le 1er décembre. Surtout, sa marge opérationnelle s'améliore légèrement à 7,7 % pour un résultat de 71 millions d'euros.

Sur l'Amérique latine, le groupe a profité de l'effet JO et a vu ses ventes s'améliorer de 16 % à taux de change constant, même si les effets de change plombent ces efforts avec un chiffre d'affaires en léger recul à 487 millions d'euros. En revanche, le résultat opérationnel y est en hausse de près de 16 %, à 71 millions d'euros.

Sur l'Europe occidentale, le groupe enregistre une hausse des ventes de près de 11 %, à 1,557 milliard d'euros. A taux de change constant, ses ventes sont en hausse de 15 %. Les ventes d'Adidas progressent de 15 %, portées par Originals et Neo, tout comme celles de Reebok, qui bénéficie d'une dynamique à deux chiffres pour le volet sport comme pour Classics. Les ventes en magasin, à périmètre comparable, sont en progression de 14 %. En revanche, la marge opérationnelle recule de 24,6 % à 21,4 %. Le groupe pointe du doigt les effets négatifs des taux de change. Le groupe voit son résultat opérationnel se fixer à 334 millions d'euros sur la zone.

La situation en Russie se stabilise avec des ventes à 195 millions d'euros et un résultat opérationnel en hausse de près de 48 %, à 33 millions. Enfin, les autres activités du groupe lui apportent 366 millions pour un résultat opérationnel de 8 millions.