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10.11.2014
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Abercrombie & Fitch en difficulté sur son dernier trimestre

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10.11.2014

Abercrombie & Fitch vit cet exercice 2014 dans la difficulté. Si la direction du groupe américain a annoncé des mesures ces derniers mois pour tenter de redresser la barre, le temps que l'application de ces décisions soit effective, ses ventes continuent de s’effondrer.

Hollister a particulièrement souffert en Europe sur le dernier trimestre. Visuel Hollister


Si bien que le groupe a dû communiquer en amont de la présentation de ses résultats trimestriels, initialement prévue début décembre. Sur ses trois derniers mois, clos le 1er novembre, Abercrombie & Fitch a vu ses ventes reculer de 12%, par rapport à la même période l'an dernier, à 730 millions d'euros (911 millions de dollars US).

En comparable, ses ventes sont en repli de 10% avec un repli de 7% sur son marché domestique et de 15% à l'international. Ses ventes en direct aux consommateurs se dégradent de 8%.

"Nous sommes clairement déçus par nos résultats dans ce troisième trimestre, admet Mike Jeffries, le PDG du groupe dans un communiqué. La faiblesse continue du trafic en magasin est le premier contributeur de la faiblesse des ventes, en particulier en Europe où l'environnement économique montre encore des signes de ralentissement. De plus le déclin de nos ventes de produits à gros logos a pesé alors que nous continuons de réduire ce type de produits de notre assortiment pour répondre à la demande des clients. Sur le trimestre, les ventes en comparable d'Hollister, tirées vers le bas par les ventes en comparable en Europe, continue d'être en deçà par rapport à Abercrombie & Fitch".

Un aveu de faiblesse sur le Vieux Continent, alors qu'il y a encore quelques trimestres le développement international devait permettre au groupe de se relancer. Tout n'est pas totalement négatif cependant. Si le groupe a vu peu de hauts sortir de ses magasins, en particulier les polaires et les t-shirts graphiques, il met en avant des ventes en hausse de ses jeans et robes.

"Sur le long terme, nous continuons de penser que nous prenons la bonne direction stratégique. Cela comprend l'achèvement de notre passage à une structure de marque, des investissements stratégiques en Asie et dans nos ventes directes aux consommateurs, en alignant mieux notre assortiment aux goûts de ceux-ci et en ré-engageant des initiatives sur la conception des magasins et la commercialisation".
Le groupe va aussi continuer de fermer des magasins sous-performants aux États-Unis et de réduire les dépenses.

Il glisse au passage, que les coûts liés à ses stocks ont été réduits de 20%. Il n'est pas certain que cela permette de rassurer actionnaires et observateurs sur le potentiel de rebond à moyen terme de ses enseignes.

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