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08.07.2022
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A mi-soldes, le secteur de l’habillement livre un terne bilan

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08.07.2022

Confirmant les premiers chiffres du démarrage, le tableau dressé par l’Institut français de la mode (IFM) concernant les deux premières semaines de soldes n’est pas très engageant. Du 22 juin au 6 juillet, les distributeurs mode en France ont ainsi vu leurs ventes reculer de 4,5% en moyenne, par rapport à la première quinzaine de rabais de l’été 2021, dont le début avait été repoussé au 30 juin.


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Seuls les grands magasins et magasins populaires parviennent à générer une hausse d’activité, de l’ordre de +15 à +20% tout de même, "en liaison notamment avec la reprise des déplacements touristiques", observe l’IFM. La baisse des ventes se fixe entre 0 et -5% pour les chaînes spécialisées et les indépendants multimarques, tandis que les hyper-supermarchés et les chaînes de grande diffusion accusent un repli plus marqué compris entre -10 et -15%.
 
L’Institut, qui a interrogé les acteurs du secteur, précise que 63% d’entre eux constatent une fréquentation en repli par rapport aux deus premières semaines de soldes de l’été 2021, alors que 67% des sondés font état d’un panier moyen stable ou en recul. De plus, ils sont 61% à estimer que les ventes en ligne s’avèrent identiques ou inférieures par rapport à l’an passé.

Les distributeurs indiquent par ailleurs que le niveau de leur stock au début des soldes était inférieur à l’an passé pour 41% des sondés, qu’il demeurait équivalent pour 35%, et qu’il était plus important pour 24%. Concernant les remises pratiquées, 62% indiquent qu’elles sont identiques à l’été 2021, 23% qu’elles sont plus importantes, et 15% que ces rabais sont moins prononcés.
 
Se projetant sur les jours à venir, les entreprises interrogées se montrent peu enthousiastes, jugeant à 41% que les ventes des deux semaines restantes seront défavorables, à 40% qu’elles seront stables, tandis que seuls 19% prédisent une tendance favorable.
 
Les causes qui induisent cette situation commerciale instable sont avant tout la baisse du pouvoir d’achat (pour 72,6% des répondants), le fait que l’habillement n’est pas une priorité pour les consommateurs (49,3%) et le contexte géopolitique (43,8%). "Ces éléments confirment la grande sensibilité de la consommation de mode à l’environnement macro-économique. On remarque, par ailleurs, que seulement 20,5 % des entreprises évoquent le contexte sanitaire", commente l’IFM.

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